Riou et les Calanques du docteur Albert

Riou et les Calanques il y a 150 ans

Errances et Réflexions d'une Promeneuse Solitaire


Il y a 150 Ans, L'Exploitation des Sablières et la Destruction des sites Néolithiques et Etrusques

Dans les Promenades artistiques de Marius Chaumelin qui parurent dans le Petit Méridional vers 1856 on trouve quelques précieuses informations.
Lorsqu'il aborde l'ile, il y a une maisonnette à l'Aiglon ("qui n'existait pas 3 ans auparavant, construite par l'entrepreneur des sablières") où l'occupant essaie de faire pousser quelques légumes qui sont ravâgés par les chèvres sauvages qui faisaient l'objet de parties de chasse auparavant. Il emploie les grands moyens pour s'en débarrasser, invitant  braconniers et chiens à coincer les chèvres dont 8 se précipitèrent à la mer et furent récupérées vivantes dans l'eau!
Il ne resta plus alors qu'un multitude de lapins, et le guide de Chaumelin plongeant le bras dans un terrier en sort un par les oreilles.
Il mentionne aussi des "légions innombrables de lézards gris" sous chaque feuille!

4 à 5 ouvriers sont incessamment occupés à faire des chargements de sable pour Marseille. L'un d'eux, monté pour orner d'une couronne à l'occasion du 15 Août, une croix dans la zone de la Vigie, le récupère un peu en perdition, et lui montre la Tour du Sarrasin, "plus ancien que Jésus-Christ"

La Petite Sablière sans sable


La Grande Sablière sans son sable

On voit assez bien 150 ans plus tard le niveau qu'atteignait le sable avant l'exploitation

Les gardes du CEEP Alain et Tim encadrent Jacques Collina-Girard du CNRS  et donnent l'échelle de l'ampleur du site

La construction qui permettait de verser le sable de la Grande Sablière dans les bateaux.
La zone désolée est l'aire de repos des gabians. Leurs fientes ont détruit la végétation au profit des chardons.
Le  pin qui poussait vigoureusement à l'abri du mur en 1960 est mort.

Il y a au nord du déversoir une habitation qui a dû abriter les ouvriers. Chaumelin n'y fait pas allusion.

2 habitations donc pour ceux qui firent un travail colossal: d'abord cette accumulation de pierres, les divers terrassements et 2 chemins de halage, ensuite l'évacuation du sable

Combien de tessons néolithiques ou étrusques ou grecs ont roulé sur cette pente pour aller finir dans un trottoir de Marseille?!

En 1866, un Sieur Serre demande à louer l'habitation du contremaître des travaux. Il s'agirait de Pierre Serre le déserteur de 1814 que je n'en serais pas surprise, puisqu'il avait tous les culots. La demande est reçue favorablement: "On est d'avis qu'il convient de lui donner à loyer à dire d'expert les emplacements et le droit de chasse" mais ne semble pas avoir eu de suite peut-être parce que "le locataire sera tenu d'exercer une surveillance active sur l'île de Riou". Le Sieur Serre s'il avait 20 ans en 1814, en aurait eu 72 en 1866. Et il n'aura peut-être pas apprécié de devoir devenir garde chiourme! Son expertise n'était pas dans ce domaine... mais il y a d'autres Serre malheureusement pour ma spéculation!
Mais c'est la première fois qu'il y est mentionné la surface de la maison 8m par 7m de large et la surface du jardin potager attenant 20m sur 12m, le tout faisant 296 m2. Ces 296 m2 se retrouveront dans tous les loyers à venir
La maison a été construite par "l'entrepreneur des fortifications (sic) sortant qui lui en a vendu les matériaux". Le contremaître des travaux payé par l'état ou la ville, construit une cabane dont il peut revendre les matériaux.. Nous restons donc propriétaires du cabanon de Fontagne, puisque mon père l'a construit à ses frais.

296m2

Par la suite, dans un décret datant du 1er Mai 1886, qui reprenait en fait une décision ministérielle du 29 Novembre 1865 reconnue "sans urgence" de construire un phare sur Riou, il est question d'une "construction dans l'Anse de Monesteron à quelques 200 mètres du point culminant de l'Ile où l'on trouve encore les ruines d'un ancien poste télégraphique"


Ici Monasteron

Le 10 Février 1886, l'emplacement d'une baraque et 296m2 sur Riou ont été loués à Bourelly ( expertise) avec droit de chasse. (Atlas des batteries ) J'ai retrouvé une famille Bourelly habitant dans les quartiers "chics" de la Pointe Rouge  dans la seconde moitié du 19ème.

Puis en 1896 par un bail 3/6/9, le Génie Militaire loua pour 35F à Mr Louis Tronc, négociant de Marseille et  secrétaire du Casino de Nice, un terrain de 296 m2 avec une ancienne baraque, avec droit de pêche et de chasse dans toute l'Ile.

Avec deux compères Messieurs Zaphirolos et Mirbelli (l'un d'eux avait des chevaux de course et l'on peut penser que Zaphirolos était un de ces négociants grecs qui vinrent faire fortune à Marseille sous l'impulsion donnée par Napoléon III), il y fit aménager un long cabanon qui avait des carreaux au ciment, une pile en émail jaune, et une pièce qui servait de magasin pour le garde Pipo Meïni qui habitait sur l'île d'abord avec sa femme Assunta, puis avec sa soeur et sa petite-nièce Alphonsine dont la mère était morte en couches.  Alphonsine avait 4 ans et restera 10 ans sur l'ile. Pipo Meïni fut garde jusqu'en 1927 d'après les notes de mon père.
Pipo avait un treuil à Fontagne pour tirer sa barque à terre,


Ce qui reste du treuil à Fontagne

Il avait un poste de pêche tout au bout de l'île à Caramassane où il pêchait les blades.

D'après Augustine Castillo, épouse d'Honoré Agrifoglio qui était un des fils d'Alphonsine Meïni/Agrifoglio, il y avait un poulailler dans la cabane derrière le cabanon, 3 réservoirs d'eau, et chaque soir à 19 heures Pipo envoyait un message en morse. Il  revenait de visites à Planier avec des sacs plein de grives qui heurtaient le phare, attirées par la lumière. Augustine est allée une fois sur l'ile, et ça lui a suffit. Il y a des rats à Riou!
Le bail fut renouvelé en 1905 par la Marine, car le 27 Octobre 1897 un décret affecta les Iles et leurs dépendances au Département de la Marine.
Jarre était affermée à Dame Veuve Ducreux et Plane à Mr. Peyron.
La Veuve Tronc demanda à renouveler le bail en 1913 et ce lui fut accordé . Toujours dans les mêmes conditions.

Est-ce à cette époque que furent construits les 4 fours à chaux de Riou? Il y en a un à Calelongue au Moyen Age, mais ceux de Riou pourrait dater de l'époque des usines de soude de Morgiou et des Goudes, donc du premier empire et servir aux savonneries.
Ou peut-être avant puisque c'est grâce aux Colbert père et fils que se développèrent les huileries et savonneries de Marseille. Le paysage politique des Calanques change.. plus de barbaresques, mais des pirates anglais, bientôt plus de guetteurs, une batterie aux Croisettes avec 2 canons, une au Four à Chaux de Marseilleveyre,  des industries qui vont exploiter ce bout du monde..
D'après Lucien Blanchard, le calcaire urgonien n'est pas propre à donner de la chaux. Il faut donc trouver des affleurements de calcaire aptien. Mais il n' y a pas de four à chaux aux Croisettes! Probablement faute de combustible. Calcaire aptien du coté de Caramassane où il y a 2 fours.
Avec l'industrie se multiplient les postes de douane; Il en existait un aux Goudes entre l'usine à souffre Chambon (cheminée noire sous le Rocher des Goudes) et l'usine à plomb (Usine Figueroa Y Torres 1856) sur la route qui part vers l'Escalette. La Douane était dans le grand bâtiment sur la gauche de la peinture

Le Port des Goudes par Alphonse Moutte quand il y avait une trentaine de "familles de pêcheurs".(1910?)
Sur la droite la cheminée de l'usine de soude au-dessus de la tête de la femme au chapeau, en haut l'usine de souffre Chambon et le poste de douane sur la gauche. Les 4 bars sont déjà à leurs postes

Il y avait dans le village une usine de soude artificielle (Rivalz ) depuis 1804 ou peut-être seulement 1811 (1825?!), sans compter les usines d'acide sulfurique de Calelongue (Usine Weiss) et celle de plomb de l'Escalette ( Usine Meynier en 1851). Les scories de ces usines ont été déversées sur les rochers et forment la route en revenant de Calelongue, le col entre la calanque de la Mahonnaise et les Goudes, la route entre Les Goudes et la Mahonnaise, la route des Goudes dans le village devant l'usine Chambon et la douane.


En 1825, Matheron dessine le cadastre. La batterie du Cap Croisette (tableau d'Olive ci-dessous) y est, il y a une "cabane des Goudes" sur la plage, et un énorme bâtiment qui ne peut être que la fabrique de soude d'Antoine Rivalz (?), fermée ou près de la faillite en 1828.
Sous la Placette il y a des vides qui ont servi depuis longtemps de fosses septiques, au point où l'on a prétendu que  l'eau venait jusque là dans des temps reculés. Mais comme le niveau de la mer n'est pas monté plus d'un mètre depuis l'arrivée des Grecs, la Placette n'a jamais pu être un port. L'épaisseur des murs des cabanons, le mien, celui de Lucien Blanchard, plus de 50 cms  semble indiquer une construction beaucoup plus conséquente que des cabanes de pêcheurs. Il est tout de même étonnant qu'il n'y ait eu qu'une habitation en 1825, bien que Chaumelin explique que dans le Vallon qui part des Baumettes vers Morgiou où sévissait une autre fabrique de soude, la végétations était anéantie par les émanations de chlore et de sulfure . De plus, avant la construction de la digue juste avant 1898 l'anse des Goudes n'offrait aucune protection contre les vents d'Ouest ou du Nord.

Détail du tableau de Jean Baptiste Olive (mort en 1936) "Maïre"  1898 ? Musée Ziem, Martigues
Les scories de Calelongue à gauche de la route, en haut le corps de garde de la batterie des Croisettes qui deviendra le Fort Napoléon.


Vue de l'Ouest, vers 1900 - ACM - sur la gauche la cheminée de la soudière - en haut le corps de garde de 1811 - au-dessous l'entassement de scories vers l'anse de Mourgenet  Mournéné en 1750

La batterie à 2 canons du Cap Croisette est sur les cartes de 1694, et faisait partie du dispositif de défense de la baie de Marseille élaboré par Vauban. Reconstruite par les soldats de Napoléon en 1812 elle est alors armée de 6 pièces. Le corps de garde sera loué par des bergers (Gustave Bounin en 1886) et durera jusqu'à son remplacement par le Fort Napoléon en 1933. Au dessous les scories des usines en pente vers le col, et le passage creusé dans la roche pour répandre les scorie au dessus de la calanque de Mourgeret, plus bas les cabanons construits dans les ruines de l'usine de soude; Sur cette photo prise vers 1900 on voit encore des pans de murs de 2 à 4m de haut.

2014: Je m'étais promis de ne pas m'attarder sur les usines, tellement il y a de personnes qui s'y intéressent pour différentes raisons, et parce qu'il y a encore des vestiges! Mais en attendant qu'elle publie son livre Sur la Route des Goudes, Anne LeDantec m'a passé deux documents suffisamment exceptionnels de par leurs dates  pour que je les reproduise içi. Ce qu'elle appelle la soudière a fait l'objet d'une lithographie en 1828 par Deroy, et une photo qui montre l'anse des Goudes sans digue et sans quai, donc ouverte au Labé et au Mistral, ce qui explique qu'il n'y ait pas de cabanes de pêcheurs sur le cadastre.


Lithographie de 1828 d'une fabrique de soude à Marseille par Isodore Deroy. Cette lithographie est tellement belle que j'ai pensé qu'elle devait être une affiche de vente, lorsque la fabrique périclite vers 1828: C'est plus compliqué.. Voir plus loin ma conclusion


(ACM)

Cette photo montre la pointe rocheuse où viendront s'acrocher la digue et le quai dès 1898. Elle montre aussi, en ruines, un des deux bâtiments au toit dissymétrique, vu par derrière. Ce bâtiment est au second plan sur la lithographie, et c'était sans doute les bureaux de la fabrique, ou le logement du concierge.  Ce bâtiment est séparé de l'usine par ce qui deviendra l'avenue Désiré Pellaprat, et par une soigneuse reconstitution, nous avons déduit que c'est le cabanon des frères Gaggero, avec sur la gauche l'appartement du Nautica. Le Bar de la Marine (Bar Henri vers 1920) sera construit sur la droite, tandis que le cabanon des Gaggero sera muré un certain temps et perdra son toit à 2 pentes. Les deux bars élevés d'un étage reprendront vite le dessus. 1908 est l'époque de la construction des cabanons de la Placette, tout au moins du mien. Les 4 bicoques côté Ouest, n'ont fait que s'élever, et s'embellir, elles en avaient besoin!

Anne avait trouvé la végétation un peu trop luxuriante pour les Goudes. J'y voyais une extravagance d'artiste. En recherchant la date d'origine, je reçus une information qu'un sieur Hancy avait deux soudières pendant le premier Empire; une à la Redonne, une à Montredon! Celle de la Redonne date de 1832 et a été batie par un Mr Berthe sur la propriété de Monsieur de Montvallon.

Le bâtiment principal de la Redonne a subsisté comme auberge. Les 2 bâtiments aux toits dissymétriques ont disparu, laissant place à une plateforme semblable à celle où s'étale la véranda de notre bar de la Marine, surélevée aussi par rapport à la plage. L'emplacement est sensiblement le même; une petite anse sableuse avec une avancée rocheuse où s'installa Isodore en 1828. Aux Goudes, le cabanon des De Nicola a pris place sur cette pointe rocheuse.
A la Redonne le Rocher est cerné par un parking, et les deux anses ont disparu sous le béton: Les arbres sont toujours là, derrière une maison qui est au même endroit sur la litho. Le paysage derrière l'usine qui me tracassait si c'était les Goudes car il ne montrait pas la falaise du Fort Napoléon, s'accorde bien avec le vallon enjambé par le viaduc qui passe à peu près au niveau de la cheminée de la soudière. Il me parait clair que les deux usines ont été bâties sur les mêmes plans.
Et puis Anne trouve une autre photo de l'usine de la Redonne vers 1900, avec le bâtiment de l'usine sans rien autour. Cela implique que l'usine des Goudes serait la seule qui ait pu servir de modèle à la litho qui montre sur la gauche une maison avec un premier étage, et un toit pentu vers l'usine ! Un peu de jubilation vite dissipée lorsque la photo 1900 s'étale sur un écran d'ordi.. entre le bâtiment de l'usine et la route il y a les fondations qui seront reprises pour une reconstruction à l'identique, avec les pins derrière!!! La soudière de la Redonne est bien celle de la lihographie de Deroy.
Sur la photo suivante, l'appartement du bar Mon Plaisir a une fenêtre, celles des Gaggero sont murées, et une construction neuve est collée à droite contre l'ancienne batisse.

 
ACM- la route des Goudes vers 1908 est un remblai de scories  de Calelongue à l'Escalette.
L'usine de plomb et cuivre des Figueroa, qui deviendra "Les Tamaris" est dans le vallon le plus éloignée avec sa cheminée qui serpente  sur 150 mètres vers le haut de la colline

Il est à noter que la Soudière de Rivalz, representée sur le cadastre de Matheron de 1825 et sur celui de Delaveau de 1821, proprieté d'Antoine Rivalz, s'est aggrandie après 1828 alors qu'elle était près de la faillite. Rivalz s'associa à Hancy. L'usine rendait bien entre 1837 et 1841 et ses fils Pierre et Félix vers 1847 s'associèrent à  JosephTassy. Pierre épousa la soeur de Tassy qui épousa la soeur de Pierre. Une autre association se fait avec Barry en 1854, mais l'usine et les terrains sont rapidement vendus à PRAT pour la construction d'un chemin de fer en 1855, puis sont rachetés par Luis Figueroa en 1858. La rangée de cabanons attenant au bâtiment de la douane sont les appartements des ouvriers de cette usine de cuivre et de plomb.
Sur une carte de 1864 de Mittenhoff, on trouve la Fabique (sic) de soude Rivalz et Cie: L'usine a été vendue à Prat en 1855. 9 ans plus tard elle porte toujours le nom des anciens propriétaires. La Soudière semble avoir cessé de fabriquer après 1855.
L'usine de plomb Figueroa fermera vers 1877 (à confirmer).
En 1892 le fils Chambon, qui a racheté en 1892 l'usine de souffre de O. Renard établie en 1860 sur le chemin des batteries, et plusieurs pêcheurs, y compris un Gaffarel qui doit être de la famille du  patron pêcheur de Cassis de 1813, signent une pétition pour demander qu'un quai soit construit aux Goudes, car la plage n'a aucune protection.
Sur la photo du port, derrière la voile latine est la pointe rocheuse sur laquelle s'acrocheront la digue et le quai dès 1898. Cette pétition est aussi signée entre autres, par Marius et Claude Gaudin dont la famille est toujours representée aux Goudes

Cette région a servi de dépotoir depuis le décret de 1810 qui exile les usines toxiques à Montredon et au delà, et la tradition sera reprise jusqu'au jour d'aujourd'hui, par la ville de Marseille, qui sous prétexte que les Allemands ont laissé des bunkers tous les 2 pas, en a profité pour déverser des tonnes de terre et de gravats lors de la construction du métro dans les collines entre la Madrague et Calelongue, avant de classer le "site", altérant le paysage d'une façon indélébile. Lorsque la mentalité est telle, il ne faut pas s'étonner que  chacun en fasse autant. Le vallon à la sortie des Goudes continue d'être utilisé comme décharge de matériaux de construction par tout un chacun, suivant l'exemple du gouvernement municipal. Et puis il y le scandale de l'égout de Marseille. L'odeur chimique qui s'en dégage empuantit le petit village de Marseilleveyre et remonte jusqu'en haut du col de la Mounine. D'après les plongeurs il y a derrière Riou comme un champs de sacs en plastique reposant au fond de la mer. Les goélands de Riou se nourrissent dans les décharges à ciel ouvert qui parsèment la côte.
On se demande comment ils font entre Menton et Cannes pour garder leur patrimoine propre ? Autres lieux, autres moeurs?

Les sablières de Riou et de Maire ayant été raclées jusqu'à la roche en 1859, la construction de l'égout de Cortiou se fit aux dépends de la Calanque de Marseilleveyre au début du XXème siècle, mais cela aussi est très documenté et sans grand interêt.  Une seule photo (vers 1904) suffit à montrer un four à chaux avec cheminée  sur la plage même, la passerelle avec les wagonets pour charger les mahonnes, et les bâtiments de la batterie de 1811 qui seront retapés à cette occasion. La maison blanche s'élève à la place de la poudrière de 1811.

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ACM - Fonds des Excursionistes Marseillais

Sous l'impulsion de Napoleon III, les défenses côtières sont reprises


Le Sémaphore de Calelongue remplace les anciennes vigies et est en contact avec le sémaphore du Cap Canaille


Vue du poste de Mounine, ci-dessous

Un autre poste de guet est nécessaire à Mounine, car du Semaphore on ne voit ni la côte, ni les calanques de Mounine et Marseilleveyre.


Vue du poste de Mounine à partir du Sémaphore de Calelongue


Pour la défense, on dôte les Goudes d'un fortin qui ne sera jamais utilisé que par les squatteurs

 

 

 

 

 

 

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